samedi 13 février 2010


Non à la République Islamique en Iran !


Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU doit examiner, lundi 15 février 2010, la situation des droits de
l'Homme en Iran dans le cadre de sa procédure d'Examen périodique universel (EPU) visant à passer en
revue en quatre ans les 192 États membres de l'ONU.
Il ne fait de doute pour personne que la République Islamique d'Iran est une dictature moyenâgeuse et
sanguinaire. De l'élimination de toutes les forces démocratiques et des exécutions massives des opposants au
régime en 1988, en passant par l'instauration de lois hostiles aux femmes et l'écrasement des revendications
sociales et démocratiques des travailleurs, de la jeunesse et des minorités nationales et religieuses, la
République Islamique et ses dirigeants ont les mains entaché de sang.
Depuis 8 mois, et les élections truquées de juin 2009, des centaines des milliers d'iraniens de tous âges et de
toutes les origines sociales descendent dans la rue à la moindre occasion. Les peuples d'Iran défient le régime
à chaque fois que possible. Cela a encore été le cas le 11 février lors des cérémonies officielles de
commémoration de la révolution de 1979. A chaque fois les pasdaran et le pouvoir répondent par la violence.
Malgré une répression de plus en plus dure, des arrestations massives, des tortures à grande échelle, des viols
et passages à tabac en pleine rue, la population ne désarme pas. Même les exécutions des prisonniers
politiques accusés d’être « ennemis de Dieu » ou les condamnations à morts, comme c'est le cas pour 10
personnes dont le pouvoir a publié les noms, n'entament pas la détermination de celles et ceux qui luttent
pour la liberté, l'égalité et la justice sociale.
De la contestation électorale au rejet des fondements même de la République Islamique, le mouvement de
contestation ne cesse de s'étendre et de s'approfondir aux villes moyennes et petites.
La crise politique se conjugue à une crise économique et sociale profonde. Les travailleurs qui réclament le
paiement de leur salaire et qui luttent pour le droit de s'organiser en syndicat indépendant font l'objet d'une
répression violente. Arrestations, licenciements punitifs, pressions en tout genre sur leur famille, le pouvoir
mène une politique anti ouvrière violente et défend ses propres privilèges. Plus que tout, le régime a en
mémoire le mouvement gréviste des travailleurs iraniens qui en 1979 a contribué fortement à la chute de la
monarchie.
Nous les militants en exile, solidaire des peuples d'Iran et des travailleurs, condamnons avec force toutes les
atteintes aux droits civiques et élémentaires.
Nous exigeons la libération sans conditions de tous les manifestants arrêtés, ainsi que de tous les prisonniers
politiques et d’opinion en Iran.
Nous réitérons notre opposition à la peine capitale et appelons à une mobilisation encore plus forte des
organisations de défense de droits de l’Homme afin de contrer les actes barbares de la République Islamique
d’Iran; Nous soutenons la lutte des femmes pour l'égalité des droits et pour la liberté; Nous soutenons les
droits démocratiques des peuples d'Iran; Nous soutenons la lutte des travailleurs pour le droit de s'organiser.
Plus que jamais, le mouvement de contestation en cours en Iran a besoin de la solidarité des
mouvements sociaux et des progressistes du monde entier.

Vive la démocratie !
Vive la laïcité !
Vive l'égalité et la justice sociale !
Non à la République Islamique en Iran !

Association pour la Défense des Prisonniers Politiques et d’Opinion en Iran

Sutenu par: «Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en IRAN» sstiran@yahoo.fr
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