mardi 26 janvier 2010

آغاز سخن در مراسم بیست و یکمین یادمان کشتار جمعی زندانیان سیاسی و عقیدتی در تابستان شصت و هفت- پاریس

;Mesdames et Messieurs
Tout d'abord, je souhaite vous saluer au nom de notre association, et vous remercie
d'être présents à cette 21ème commémoration de l'horrible massacre des prisonniers
politiques qui eut lieu durant l'été 1988. Ce massacre, qui est incontestablement un
crime contre l'humanité, fut perpétré par les agents du régime islamique sur ordre
direct de Khomeini dont vous pouvez voir la fatwa sanglante sur le mur de ce salon.
Un crime sans précédent, non seulement en Iran, mais également dans le monde. En
effet, mis à part le régime Nazi, aucun autre gouvernement, pas même les régimes
dictatoriaux des juntes militaires Latino-Américaines, n'est jamais allé jusqu'à
procéder à des exécutions à une echelle aussi massive des prisonniers de leurs pays.
Sous cet aspect, ce crime est unique en son genre et c'est pour cela que nous luttons
afin d'empêcher que l'oubli ne couvre cette tragédie noyée dans le sang, de l'histoire
de la République Islamique d'Iran. Une histoire née dans le sang, et consolidée dans
le sang par les massacres en Kurdistan, au Turkmène Sahara, et dans les rues des
grandes villes de l'Iran pendant la période de terreur de 1980- 1984. Une période
durant laquelle des dizaines de milliers d'opposants, de militants de mouvements
sociaux et de minorités ethniques et religieuse tels que les Baha'is, ont été éliminés
.avec une brutalité sans égal
L'année dernière, le régime des ayatollahs est une nouvelle fois montée sur le
podium, en compagnie de la Chine et des États Unis d'Amériques, en terme de
nombre des exécutions dénoncés par l'Amnesty International, dont nous saluons au
passage le travail sérieux, juste et courageux effectué sur l'Iran. Notre association, en
collaboration avec des associations provenant d'autres pays européens, d'Australie et
l'Amérique du Nord, a essayé d'être un porte parole des prisonniers politique et
d'opinion. Nous avons défendus indépendamment de leurs opinions politiques ou
idéologiques, tous ceux et celles qui ont été emprisonnés en raison de leurs opinions.
Nous sommes fiers d'être la plus ancienne association de défenses des prisonniers
politiques et d'opinion iraniens en exil, et avec votre aide et collaboration nous
continuerons inlassablement ce travail qui dure depuis la fondation de notre
association en 1995. Nos actions et activités pendant l'année qui nous sépare de la
commémoration du 20 septembre de l'année dernière sont les témoins de notre
engagement en ce sens. Nous profitons de cette occasion pour remercier tous nos
amis ici présents, pour leurs contributions sincères à ces activités sans lesquelles
.notre voix n'aurait jamais porté si loin
Cette année, ce rassemblement se tient dans un contexte ô combien différent de
l'année passée. En effet, avec le coup d'État électoral qui a eu lieu, ainsi que la
réponse héroïque du peuple iranien, et en particulier celle des femmes et des jeunes
militants, un air nouveau flotte sur l'Iran. Jamais, depuis l'établissement de la
république islamique il y a 30 ans, ce régime n'a été entraîné dans une si profonde
crise, une crise au sommet, et une conflit sans précèdent entre le régime et l'immense
majorité du peuple iranien. Toute la façade consensuelle du régime est tombée en
poussière, et ni Ahmadinéjad ni aucun autre responsable du régime ne peut plus se
présenter plus longtemps comme étant les représentants d'un peuple uni derrière le
régime dictatorial et moyenâgeux qu'ils constituent. Ce fait à lui seul est une grande
victoire pour les défenseurs des libertés civiques et politiques en Iran .
Mais l'ironie de l'histoire est que le premier ministre de l'époque, c'est à dire celle du
massacre de l'été 88, n'est autre que Monsieur Moussavi, l'actuel « opposant » à
Ahmadinéjad. Cela suffit, à lui tout seul, à démontrer que le chemin qui nous mène
vers un Iran libre, laïque et prospère reste long et semé d'embûches. Nous ne pouvons
oublier ce passé et nous n'avons pas le droit de pardonner. Seule une mise en lumière
des responsabilité et la condamnation des véritables responsables de ce crime contre
humanité peut calmer la douleur et chagrin de ceux qui ont perdu des amis, de la
famille dans ce massacre et s’opposer à la répétition de tels procédés. Tous les
responsables de l'Etat à cette époque doit répondre de ses éventuelles responsabilités
.dans le massacre de plus de 5000 prisonniers sans défense
!La vérité rien que la vérité
Encore une fois au nom de l'ADPOI je vous remercie d'avoir accepté notre invitation
à rendre hommage a celles et ceux qui ont dit non au régime islamique et l'ont payé
.par le leur sang

! Non à la république Islamique

Vive la Liberté! Vive la laïcité

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